E-mobilité : Screlec et Doctibike vont plus loin pour donner une deuxième vie aux batteries

Ce mardi 21 juin 2022, Screlec a présenté son ambition et ses projets pour allonger la durée de vie des batteries d’engins de la petite mobilité électrique, à l’occasion d’un point presse organisé avec son partenaire Doctibike, à Villeurbanne.

Après avoir lancé en 2020 sa filière volontaire E-mobilité pour la collecte et le recyclage des batteries lithium-ion usagées issues des engins de la petite mobilité électrique (vélos à assistance électrique, scooters et EDPM comme les trottinettes, skateboards, draisiennes, gyropodes, etc.), Screlec franchit un nouveau cap et étend son champ d’actions en se rapprochant des acteurs de la réparation et du reconditionnement.

Présentation de l’étude menée avec Doctibike

Cette matinée presse était l’occasion de présenter l’expérimentation de plusieurs mois menée au sein de l’atelier de Doctibike à Villeurbanne. Un échantillon de 150 batteries destinées au recyclage a été réceptionné. Chaque batterie a ensuite été diagnostiquée afin d’établir son état de santé et d’émettre des préconisations quant au meilleur traitement à appliquer : la réparation (remplacement d’une pièce défectueuse à l’intérieur de la batterie), le reconditionnement (le remplacement des cellules d’énergie contenues dans la batterie) ou enfin le recyclage définitif.

RÉPARATION POUR 68% DES BATTERIES
Sur l’échantillon des 150 batteries hors-service, 68 % pouvaient être réparées afin d’être réutilisées sur une trottinette ou un vélo électrique, et 28 % pouvaient être reconditionnées. Une part importante des cellules de ces batteries pourront donc continuer à être utilisées avant d’être recyclées, préservant ainsi les ressources et limitant l’impact environnemental. Screlec souhaite ainsi à terme intégrer une étape clé avant le recyclage, celle du réemploi – reconditionnement.

 

La matinée s’est terminée par une visite de l’atelier de Doctibike.

 

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